25 janvier 2010
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10:13
- On ne dit pas "je suis descendue un escalier" ?
- Non, absolument pas.
- On dit bien "je suis allée en Chine". C'est l'action d'avancer non? C'est ça que moi je voulais dire. (extrait de Du vent..des fantômes)
Du charme, de l'intelligence, un peu de liberté, beaucoup de grâce, de la simplicité, du métier, une écriture, rien quoi, que de l'évidence.
"La Fabrique Imaginaire" d'Eve Bonfanti et Yves Hunstad est faite avec rien. Et ce rien nous emballe complètement, il faut le faire.
Nés en Belgique il y a dix ans, ces quatre spectacles écrits et joués par deux comédiens-auteurs, tantôt l'un seul sur scène, tantôt les deux, tantôt avec d'autres, tournent depuis avec un succès toujours renouvelé un périple grave et léger à travers, c'est difficile à résumer ... disons la métaphysique du comédien, justement. Côté qui est qui - qui est l'autre, dans quel espace, pour quoi faire pour quoi dire et qu'est-ce qu'on fait là.
Sur ce plateau très poétique, de toutes façons toutes les métaphysiques se rejoignent, se tissent l'une à l'autre de réplique en réplique chaque fois inattendues, décalées, évidentes, jaillissant d'une idée à l'autre, et drôles, très drôles.
C'est une haute recommandation de l'Hippocampe, animal joueur.
Lire aussi l'article de Catherine Robert dans La Terrasse
La tragédie comique, Du vent...des fantômes, Au bord de l'eau, Voyage, se donnent en alternance au Théâtre de l'Ouest Parisien jusqu'au 7 février. (Nota bene: ne pas tirer de conclusion de la vidéo présentée sur le site, elle ne représente que très partiellement la Fabrique de l'imaginaire)
- Non, absolument pas.
- On dit bien "je suis allée en Chine". C'est l'action d'avancer non? C'est ça que moi je voulais dire. (extrait de Du vent..des fantômes)
Du charme, de l'intelligence, un peu de liberté, beaucoup de grâce, de la simplicité, du métier, une écriture, rien quoi, que de l'évidence.
"La Fabrique Imaginaire" d'Eve Bonfanti et Yves Hunstad est faite avec rien. Et ce rien nous emballe complètement, il faut le faire.
Nés en Belgique il y a dix ans, ces quatre spectacles écrits et joués par deux comédiens-auteurs, tantôt l'un seul sur scène, tantôt les deux, tantôt avec d'autres, tournent depuis avec un succès toujours renouvelé un périple grave et léger à travers, c'est difficile à résumer ... disons la métaphysique du comédien, justement. Côté qui est qui - qui est l'autre, dans quel espace, pour quoi faire pour quoi dire et qu'est-ce qu'on fait là.
Sur ce plateau très poétique, de toutes façons toutes les métaphysiques se rejoignent, se tissent l'une à l'autre de réplique en réplique chaque fois inattendues, décalées, évidentes, jaillissant d'une idée à l'autre, et drôles, très drôles.
C'est une haute recommandation de l'Hippocampe, animal joueur.
Lire aussi l'article de Catherine Robert dans La Terrasse
La tragédie comique, Du vent...des fantômes, Au bord de l'eau, Voyage, se donnent en alternance au Théâtre de l'Ouest Parisien jusqu'au 7 février. (Nota bene: ne pas tirer de conclusion de la vidéo présentée sur le site, elle ne représente que très partiellement la Fabrique de l'imaginaire)